INFINITY, ETHICS, AND OTHERNESS: LEVINAS

Resumo

Il n’y a rien de plus naturel que d’aimer, e surtout d’aimer quelque chose, quelqu’un ou ce qu’il aime quand les deux nous intér-essent. Aimer l’amour de quelqu’un devient déjà plus difficil, voire impossible, quand l’aimer n’a plus rien d’intér-essant. Mais le meilleur du pire ou le pire du meilleur n’est pas fini : quel absurde serait d’aimer jusqu’à la haine qu’il ou elle nous aime ! Quel absurd d’aimer quand aucun inter-ê(s)t se présent à l’horizon ! Cependant, aimer jusqu’au désamour de l’aimé ou aimée (tout en sachant que ce ou cette aimé(e)s ne doivent être choisi(e)s en fonction de leur amour ou désamour), c’est juste cela aimer ou les aimer à partir de l’amour qu’il ou elle ne nous le donne pas. Quel challenge ! On nous propose un aimer desarmé, à savoir : aimer à partir de amour de l’autre et ce 
de façon inconditionnelle. Ne nous trompons pas : il s’agit d’une invitation à un voyage escancadaleux, une invitation au sacrifice. Nous sommes devant une éthique sacrificielle. Étrangement, celui qui la propose a failli lui même être vitime de ce qu’on appelera injustement como holocauste, mais c’est bien des sacrifices que viennent de son inspiration. Le sacrifice, qui serait folie pour les hommes, épris dans leurs conatus, mais sagesse pour Levinas. Voilá le défis que nous lance ce grand philosophe. Défis hors 
pair s’il s’agit, bien sûr, de le penser à partir de sa radicalité. La philosophie a été aveugle par ce que qu’elle a poursuivi durant 2500, d’où son incapacité à produire une éthique. Bref, ce défis non seulementn’a pas été osé, mais a été impensé avant Levinas. Nous sommes devant un nouveau paradigme, dont le défis il s’agit de se détacher du conatus essendi pour fonder une éthique. Détachement qui a été impossible justement par la difficulté de l’égocentrisme de s’astraindre de la relatlion érotique naturelle 
où les valeurs de l’ego cherchent toujours le prévaloir. Dans de telles circonstances, la possibilité de l’émergence de l’infini littéralement méta-phisique (au-delá du naturel), se présente comme l’unique possibilité d’une ouverture, d’une fente où pourrait s’instaurer une vraie éthique. Cette thèse mérite d’être méditée. C’est l’objetif de ce travail

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